Vous avez insufflé la vie à vos créations en les ressentants. Ce «souffle» n’avait rien à voir avec le processus de respiration. Il était fait d’instincts appelés «l’empreinte du destin». Vous avez donné l’intelligence à vos créations et ce processus continuera pour toujours. Tout ça vous semble absurde ? Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Je vous enverrai des visions messagères qui combleront les vides laissés par les mots. Qu’il en soit ainsi.
Saviez-vous que la pensée pénètre la matière ? Vous avez des visions d’entités spirituelles et de fantômes traversant les murs, n’est-ce pas ? Eh bien, ils traversent effectivement les murs parce qu’ils vibrent à une fréquence plus élevée que la fréquence tridimentionnelle de la matière. La matière est la pensée coagulée, mais une pensée peut la traverser.
En quoi cela vous affectait-il, vous qui étiez Pensée sous forme de lumière ? Bien que vous ayez insufflé l’empreinte du destin à vos créations, à la totalité de ce monde, vous ne pouviez pas sentir la rose que vous aviez créée, toucher le pelage de la petite créature qui porte le nom de loutre. Vous ne pouviez pas caresser, sentir, goûter, entendre ou voir. Le seul moyen pour vous de faire partie de ce royaume florissant était de diminuer votre fréquence lumineuse et de vous condenser en masse. C’est alors que vos ennuis ont réellement commencé !
Les dieux ont créé et habité des corps afin d’expérimenter le royaume qu’ils avaient créé. (Si vous voyiez un de vos corps, vous en seriez horrifiés, car ils n’étaient pas beaux selon vos standards.) Ces corps étaient par contre de merveilleux véhicules qui permettaient aux dieux d’entrer et de sortir de ce royaume.
Au début de ces expériences, les corps étaient comme des habits : chacun en avait plusieurs. Ils n’avaient pas de genre et ils étaient très faciles à créer pour un dieu. Tout ce qu’il devait faire c’était l’imaginer, le sentir et il devenait ! C’est ainsi que vous manifestiez toutes choses.
Les dieux souhaitèrent ensuite habiter des corps qui refléteraient l’essence unique de chacun d’eux. Ils contemplèrent, et ils eurent l’idée de créer des corps mâles et femelles qui pourraient copuler et engendrer l’espèce humaine. Mais il y avait un problème : aucun dieu ne voulait devenir homme ou femme ! Ils décidèrent alors d’être les deux à la fois — en s’abaissant et en se divisant. Ceci signifiait que chacun devait réduire sa lumière et son âme depuis le zénith où elles étaient jusqu’à l’électrum de la plus faible intensité au niveau duquel s’opère la division. Car en ralentissant sa fréquence, cette intense lumière se divise en charges positive / négative.
Tous les dieux firent ainsi. À ce niveau de fréquence positive / négative, la lumière et l’âme se divisèrent chacune en deux. Et le dieu pouvait demeurer divisé tant et aussi longtemps qu’il choisissait de rester à cette fréquence.
Chacun de ces innombrables dieux créa donc deux corps au moyen de la reproduction cellulaire : un corps pour recevoir la charge positive et l’autre pour la charge négative. Le négatif serait appelé « genre féminin », le positif « genre masculin ». Les hormones circuleraient dans le corps selon leur charge électrique.
Chez la femme, les portes (les chakras, ou sceaux) furent mises en place. Quand l’énergie féminine, négative, entra dans un corps conçu pour la recevoir, les clés tournèrent, les sept chakras s’ouvrirent et l’équilibre hormonal se fit : ainsi naquit la femme. L’énergie positive pénétra dans l’homme qui possédait également sept chakras. Les hormones commencèrent à circuler et ainsi naquit l’entité masculine. Rappelez-vous que nous parlons d’un dieu qui se divise et devient à la fois positif et négatif.
Le pénis, les seins, le vagin n’existaient pas dans la masse cellulaire du corps au moment de la séparation. C’est le contrôle, l’harmonisation des hormones qui les feraient apparaître.