Thanks Atil.
Il serait temps que vous compreniez que les Saintes Ecritures et autres textes anciens n’ont rien d’une vérité universelle. Ce sont les cosmogonies de doctrines qui ne révèlent que des certitudes intrinsèques. C’est pourquoi il est dangereux de faire des comparaisons à tout va entre différents systèmes de pensée. La lumière de l’un n’est pas la lumière de l’autre.
Les textes sont des récits d’hommes, ils mettent en oeuvre leurs conceptions déiques et les relations qu’ils entretiennent avec leurs croyances. La véritable question n’étant pas de distinguer les plus véridiques des autres… Chaques mythologies apportent des choses essentielles et au-delà de l’aspect matériel des personnages qui y évoluent on peut retrouver un thème central commun à tous. Celui qui trouve ces similitudes trouvera le secret de l’humanité. La question à se poser est donc bien celle de la résultante. Quelle croyance apporte quelque chose de plus, quelle croyance est en harmonie avec soi, laquelle rend ce monde justifiable,…
Pour expliciter celà, je vais prendre l’exemple de Jésus. Cet homme n’est rien s’il n’avait pas produit, dégagé quelque chose de foncièrement bon et juste. Certains peuvent prouver que Jésus n’a pas été crucifié, mais celà ne changerait rien à la foi des croyants. Cette image d’homme-dieu qui meurt pour le salut des autres est un exemple de clémence, pacificité, don de soi, pardon et amour. Un détail historique ne saurait détruire une symbolique si exemplaire. Si Jésus l’a fait, il n’est certainement pas le seul. On peut retrouver dans la vie de tous les jours d’autres personnages “sur-humain” en amour, comme Gandhi (for exemple). Il s’agit de pouvoir appercevoir Dieu dans chaques choses et dans chaques temps, car il est partout. Il n’est ni une icone, ni un texte ancien, c’est un sentiment, un beau film, un sourire,… Le relayer au passé, c’est tuer cette force dont nous avons besoin tous les jours.