Bonjour padawan,
J’avais décidé de me retirer du débat que j’ai moi même lancé. Ayant vu que nous nous orientons vers un certaine dérision, j’avais considéré cela ne m’apportait plus de chose constructives.
Comme il semble que ton approche à mon égard, quoique dégageant une certaine causticité, fait apparaître une maîtrise permettant de ne pas verser dans la moquerie : j’adopterai l’état d’esprit respectueux qu’adopte le pratiquants des arts martiaux en revenant dans ce sujet.
Dans l’adversité, tout n’est qu’une question de perception, de conscience, de maîtrise et d’équilibre pour agir. Car dans cet état d’esprit, la moquerie : c’est perdre ses moyens dans de vains épanchement émotionnels inutiles pour percevoir et être en phase avec la réalité. Jadis cela coûtait la vie aux combattant ne sachant pas maîtriser ses émotions.
Aujourd’hui, les échanges se font plus cérébral et l’on croit pouvoir tout maîtriser par l’intellect, cette fameuse stratégie synaptique neuronale instaurée au sein de notre cortex cérébral. Face à cela j’ai commis l’énorme erreur d’avoir oser citer le “coeur” pour déterminer qu’en plus de l’activité calculatrice, analytique, procédurale de notre esprit il y avait une autre partie réceptive, prospectrice, introspective, douée d’inférence, intuitive dont on devait tenir compte.
En déformant alors mes propos, en évacuant certaines précisions que j’ai amené par la suite : on préfère voir dans mes dires que je m’appui que sur l’émotionnelle/passionnelle pour déterminer la véracité d’un fait. La seule chose sur laquelle je cherchais à mettre l’accent c’est cette notion d’équilibre entre valorisation de l’aspect objectif et valorisation de l’aspect suggestif des informations soutirées de la réalité par notre intelligence.
Or force est de constater que déjà là certains blocages apparaissent dès lors que l’on parle de sensibilité, réceptivité. Attitude trop intellectualiste, mode pensée strictement codifié par la raison, pragmatisme forcené : cela cache certainement un réflexe instinctif d’auto préservation face à la manipulation. Je ne pourrais que saluer cette attitude si cela part d’une volonté réelle de déjouer les pièges qu’offre l’ignorance.
Si cela devient systématique, on peut percevoir cela comme une sorte de crispation intellectuelle, un refuge dans un mode rationaliste de penser conformes à une vision de la réalité strictement objective. Le tout polariser par une idée stéréotypée de “l’intellectuellement correcte”.
J’ai réussi faire valoir que le développement de notre univers s’étend sur environ de 15 Milliard de nos années alors que pour l’homme on se trouve autour de 3 millions d’année de développement (ATIL ne me contredira pas). Simplement : comment concevoir rien que la création d’un étoile à l’échelon humain autre que virtuellement ? Pourtant l’univers sait le faire. Je sais on me dira que durant X Milliard d’années de développement il est permit une telle réalisation : raison de plus d’être humble face cette forme d’intelligence qui sait répondre à des questions auxquelles notre bel intellect n’est pas à même de gérer.
C’est certainement, selon moi, Peut être faut-il voir là que l’on ne peut maîtriser mieux une situation que lorsque l’on implique réellement tout ses ressources en étant au cœur du problème que l’on veut résoudre ? Cela peut aussi nous amener à réfléchir sur notre mode de penser : ne serait-il pas mieux d’être la réalité pour mieux la concevoir plutôt que de percevoir la réalité à l’extérieur de nous même ? Est-ce qu’une chose n’existe que dans la mesure où nous avons le moyen de mettre en évidence présence dans notre réalité tangible ? Si cela se démontre, alors comment expliquer que l’on nous parle de proton, de neutrinos alors que l’oeil humain n’est pas capable voir une molécule ? Lorsque nous analysons, portons notre critique sur tel ou tel fait : avons nous bien conscience de ce que nous percevons et comment nous le percevons ? Est-ce qu’une chose existe du fait quelle est ce quelle est et pas autre chose ou du fait que des conditions lui permettent d’exister ?
Toutes ces interrogations retransmettrent non pas mon rejet de la science mais ce que je fustige dans un certain état d’esprit visant à faire de l’intellect humain l’intelligence suprême de l’univers.
Amicalement
AQUALIUS72