Il est trop tard
A aimer les dragons
Les bêtes sauvages à deux pattes
Les coccinelles ont perdues leurs points noirs
Les images ne sont plus porteuses de foi
Et moi j’ai perdu l’espoir
J’ai regardé l’arbre du jardin
Sa branche âgée soutenue par une planche
Elle était là sur son banc
Il a suffit d’un regard
Oui je sais il est comme moi !
Ainsi ses paroles sans son
Ses dernières seront
De toi mamy I love you
Il est trop tard
Les pétales ne seront toujours que passages
Et les hirondelles mazoutées
Resteront à jamais figées
Mes pàs m’amènent inexorablement vers lui
Le fil tellement fragile
A l’horizon me semble être long
Je sais que même à courir il sera difficile
De me rattraper sur cette plage imperceptible
Pourtant sur ce rocher enfin je m’assoies
Il est dit vous ne viendrez pas me chercher
Et même si vous le vouliez, comment me trouver
J’ignore moi-même où j’ai échoué
Enfermée dehors
J’attends comme une larme
Que la mer m’embrasse….
Sur les sables mouillés sont des traces
Que même le vent ne peut effacer.
Arcanes.