Quand je réfléchis à la religion je me pose beaucoup de questions.
J’ai cherché des raisons de croire en Dieu mais sans les trouver. La vie que j’ai ne m’aide pas à en trouver. Il y a quelques siècles, les gens ne se posaient pas de questions car il était péché de ne pas croire en ce Dieu protecteur et bienfaisant. On ne permettait pas de ne pas croire en lui. L’homme n’avait pas le choix: pour accéder au paradis promis, il devait poursuivre a vie pieusement sans commettre de péché. Il devait croire aveuglément et suivre les lois du clergé pour ne pas être considéré comme hérétique. Ce que je nomme la dictature du clergé. On faisait peur aux gens pour qu’ils suivent le chemin qu’on voulait qu’ils prennent, ils n’avaient pas le droit de réfléchir. Ils devaient se conduirent en brebis de Dieu… un troupeau de moutons…
De nos jours, les mentalités ont changées. Chacun est devenu de ses pensées. Chacun est libre de croire en lui (ou un autre) ou pas. Ce qui croient en lui, marche aveuglément dans les pas de nos ancêtres de leur plein gré. Ceux qui ont cessé de croire en lui parce qu’ils ont été déçus qu’ils les laissent à l’abandon, à leur déchéance, à leur malheur, non de cesse de tomber encore plus bas dans leur malheur car ils n’ont plus rien en qui croire. Il y a aussi ceux qui n’ont jamais cru en lui. On a bien essayé de les endoctriner pour qu’ils suivent le chemin des moutons déjà réunis mais ils sont resté perméables à cet endoctrinage et combien compte-t-on d’enfants qui suivent le chemin parce que les parents le leur font suivre.
Pour ma part, je n’ai pas trouvé les réponses de l’existence en sa croyance. Je ne renonce pas à son existence car chacun est libre de croire en ce qu’il veut. Je dis juste que la première personne en qui il faut croire, c’est soi-même car si on n’a pas confiance en soi, la vie vaine et ne vaut pas d’être vécue. Chaque individu est unique et ne doit pas étouffer son individualité dans une croyance imposée. J’ai été baptisée par mes parents étant petite et si j’avais pu choisir, je sais que je ne l’aurai pas fait, mais si je ne l’avais pas été, aurai-je choisi de l’être’ Une question qui restera en suspens. C’est pourquoi je sais que je laisserai à mes enfants la possibilité de choisir leurs propres croyances sans les influencer. Je ne veux pas en faire des moutons mais juste les élever dans les valeurs de l’individualité et de liberté.