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Pour que la vie puisse être ; l’âme et l’esprit lui sont indispensables. Les écritures nous disent
que lorsque l’âme et l’esprit s’unissent, ils luisent et reflètent une lumière supérieure, parce
qu’ainsi unis, ils sont appelés – Ner (Noun-Reich) qui se traduit par – Lumière – Le proverbe 20/27
de nous dire – L’âme de l’homme est une lumière Divine –
Le mot – Ner – est formé des lettres initiales de – Nephech – et – RouaHh – l’âme et l’esprit.
Cette – Lumière = Ner – est la base, qui sans l’âme et l’esprit, ne peut exister. Car elle est la
vie, au sein d’un corps vivant.
Nous voilà arrivé à – Nephech – RouaHh – Néchamah –
Le Zohar nous donne ces explications.
– Nephech – L’individualité, c’est l’exil de l’en bas. C’est le support du corps qu’elle nourrit. Le
corps est uni à elle, et elle en retour se réunit au corps. Après qu’elle se soit parfaite ; Elle
devient un trône sur lequel va résider le souffle, qui est :
– RouaHh – Ceci grâce à l’élan de l’individualité qui est – Néphech – qui l’incite à se joindre
au corps. Ce qu’exprime Esdras 33/15 – Jusqu’à ce que le souffle s’éveille sur nous d’en haut –
Après que l’individualité – Néphech – le souffle – RouaHh – se sont ensemble accordés ; Ils
sont prêt à recevoir l’âme qui est :
– Néchamah – C’est ainsi que le souffle – RouaHh – fait fonction de trône, vis à vis de l’âme –
Néchamah – qui s’appuie sur lui. Cette âme – Néchamah – est enclose, éminemment suprême,
le dissimulé de tout dissimulé.
Il existe donc le trône d’un trône. Et un autre trône, pour ce qui est encore plus haut qu’eux.
Si tu scrutes les degrés, tu découvriras les secrets de la sagesse à propos de ces choses.
Dans Isaïe 26/9 on peut lire – Mon âme = Nephech – te désire la nuit. Mon esprit = RouaHh –
te cherche au dedans de moi – L’âme a cinq noms – Nephech – RouaHh – Néchamah – Hhayah – YéHhidah –
– Nephech –
Peut se traduire par : Animer, et Ranimer. Mais aussi par Se reposer. Ou se délasser.
Néphech c’est le sang, ce qu’exprime deutéronome 12/23 – Car le sang c’est la Néphech –
C’est aussi la vie, la respiration, la personne.
Comme son anagramme est – Nachaph (Noun-Chin-Pé) – qui se traduit par – Exhaler – Souffler –
Nephech est l’être vivant qui respire.
Le Lévitique 14/17 nous dit – Car la Néphech de toute chair c’est son sang –
Que le sang s’arrête de circuler et la vie s’arrête aussi. Le sang est la respiration cellulaire et
organique. C’est la circulation des substances vitales amenées par la nourriture, après
digestion avec l’oxygène. C’est la grande distribution d’énergie pour croître et se reproduire, à
toutes les cellules de tous les organes du corps, dans sa dimension la plus physique.
Les déchets cellulaires sont pris en charge par le sang, qui les véhicule vers les organes
éliminateurs.
Ainsi – Néphech (Noun-Pé-Chin) – est l’âme qui forme le corps. C’est aussi elle, qui préside à la
procréation des êtres, et est la base du corps. C’est l’esprit vital ; Pas tout à fait corporel, mais
placé dans le corps primitivement à l’état de semence. C’est notre volonté liée à nos facultés
physiques et mentales, que l’on possède durant notre séjour en ce bas monde. C’est notre
monde d’émotions, de désirs et d’instincts.
Lorsque l’homme meurt, cette âme ne quitte pas le tombeau. C’est par elle que les morts sont
renseignés et s’entretiennent entre eux.
– RouaHh –
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Se traduit par : Vent. Air. Respiration. Souffle. Esprit.
C’est le système respiratoire, depuis le nez et la bouche jusqu’aux poumons. RouaHh est la
physiologie de la respiration. RouaHh signifie Esprit mais aussi Parole. La parole n’est elle
pas une modulation du souffle sur les cordes vocales ?
Le Zohar nous explique que RouaHh, se retrouve dans le Tétragramme avec le – Vav –
correspondant à la trachée et les deux – Hé – correspondant aux deux poumons.
?? ?
– RouaHh (Reich-Vav-Hheith) – est l’esprit intellectuel. C’est le souffle de vie que le Saint Béni
Soit-il insuffla dans les narines d’Adam.
D’un degré plus élevé ; C’est l’âme sensitive.
– RouaHh – Monte et descend, ce qu’exprime l’Ecclésiaste 3/21 – Qui connaît la RouaHh des
fils de l’homme, qui monte en haut. Et la RouaHh des bêtes, qui descend en bas vers la terre –
Après la mort, cette âme quitte le corps et rentre au Paradis terrestre, où elle prend la figure
des anges qui descendent sur terre. Ainsi que le dit le psaume 104/4 : Des RouHhoth, il fait ses
anges.
En changeant seulement la ponctuation de RouaHh, on obtient le mot – RavaHh – qui se
traduit par – Etre soulagé – Parce que la RouaHh sert de soupape, pour soulager et équilibrer
les forces en action, entre la Néphech et la Néchamah. Soit : Notre Ego supérieur et inférieur.
– Nechamah –
C’est l’âme au sens vague et populaire.
– Néchamah – vient de la racine – Nacham – qui se traduit par – Respirer –
Et de – Néchem = Le souffle – La respiration – Qui est la première des choses et la plus
importante que l’on doit faire dès la sortie du ventre de la mère, en arrivant au monde.
Pour ne pas confondre RouaHh et Néchamah ; On peut dire que RouaHh est le sens de la
physiologie des échanges gazeux au niveau des poumons. Néchamah, est les différentes
modalités de respirer. Inspiration. Expiration. C’est aussi l’âme intellectuelle, celle du mental.
C’est le caractère. Les gens parlent de bonne respiration et de bon caractère.
– Néchamah (Noun-Chin-Mem-Hé) – est la force suprême au dessus des autres, nous explique le
Zohar. Ajoutant qu’elle provient de la force du mâle, du mystère de l’arbre de vie.
C’est l’étincelle Divine. Genèse 2/7 – L’Eternel façonna l’homme, poussière détachée du sol. Il
insuffla dans ses narines une – Nichmath Hhayim = Néchamah vitale et l’homme devint un
être vivant – Néchamah est ainsi ; le caractère des gens.
Lorsque l’homme meurt, la Néchamah monte immédiatement en haut.
Le nombre de – Néchamah – est – 50+300+40+5 = 395 –
Mais le petit nombre est – 5+3+4+5 = 17 –
Valeur identique à celle du mot – Bon = Tov (Teith-Vav-Beith) = 9+6+2 = 17 –
D’où il est dit que la – Néchamah – est bonne pour le corps.
– Hhayah –
Dans la Genèse nous lisons – Et l’homme devint – Nephech Hhayah = Un homme vivant –
Nephech Hhayah désigne toute créature vivante, animale et humaine.
– Hhayah – vient du verbe – Hhayo – qui se traduit par – Vivre –
C’est le vital au sens de l’énergie.
Il est dit que tous les organes meurent, et qu’elle est seule à – Hhayah = Vivre – dans le corps.
Elle est une vitalité plus haute, qui survient à l’homme de l’extérieur. Qui ne pénètre pas en
lui mais le baigne. Ainsi – Hhayah (Hheith-Yod-Hé) – serait cette circulation de l’énergie qui
traverse notre corps, et qui nous rend – Hhayeh (Hheith-Yod-Hé) = Vif – Alerte –
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– YéHhidah – c’est le plus haut degré.
Ce mot signifie, Singularité, Unicité. C’est la manière pour chacun d’entre nous d’être unique.
Chaque être humain a une vocation qui lui est propre et singulière, et qu’il se doit de réaliser.
Chaque être se doit de répondre a cette vocation, à ce projet unique, sous sa responsabilité.
Elle est l’union avec l’action et la présence Divine.
– YéHhidah – parce que tous les membres vont par deux et qu’elle est – YéHhidah = Unique –
dans le corps.
C’est ce que nous dit le psaume 22/21 – Délivre mon âme de l’épée – YéHhidati = Mon Unique
– de la patte du chien.
Pour nous résumer, on peut dire que :
– Nephech – est le psyché ou l’âme inférieure. L’action dans le monde de l’action.
– RouaHh – est l’esprit ou l’âme moyenne. La parole dans le monde de la formation.
– Néchamah – est le mental ou l’âme supérieure. La pensée dans le monde de la création.
– Hhayah et YéHhidah – Ne sont que les deux degrés supérieur de la – Néchamah –
– Hhayah – est l’âme Divine Dans le monde de l’Emanation.
– YéHhidah – est la conscience Divine Dans l’Ayin Soph = L’infini.
Genèse 2/7 – Il insuffla dans ses narines une Néchamah de vie, et l’homme devint une
Néphech vivante – Genèse 7/22 – Tout ce qui avait une – Haleine de vie = Nichmath RouaHh –
…mourût –
La Néchamah est donc à la fois la – Néphech – et la – RouaHh –
– Hhayah – est la vie Divine.
– Yéhidah – est l’unité ou l’union avec le Divin.
J’ai lu sur la migration des âmes, que l’homme qui s’est laissé séduire par le Démon,
doit racheter ses fautes. Si avant de quitter le monde, il n’a pas racheté son esprit vital et
intellectuel, ainsi que son âme ; Il reviendra en ce monde et y naîtra à nouveau comme la
première fois. Job 33/25 dit : Voila ce que Dieu fait à l’égard de l’homme, jusqu’à trois fois.
Il arrive aussi parfois que l’âme transmigre et que l’esprit du mal court après elle pour
l’introduire dans un corps, où elle deviendra la servante du mauvais esprit.
Mais quand l’homme prie Dieu, le démon qui se dit – Ched – se transforme en un ange qui se
dit – Chadaï – C’est ainsi que selon les oeuvres de l’homme, l’Ange se fait Démon, ou le
Démon se fait Ange.
Il est dit aussi que chaque étincelle individuelle est divisée en trois niveaux – Néphech,
RouaHh, Néchamah – Chaque niveau comporterait 613 parties.
Les deux degrés supérieurs – Hhayah, YéHhidah – ne sont atteints que par quelques âmes
élues, qui ont été illuminées par les plus hautes lumières.
La tache de l’homme est d’atteindre la perfection de son étincelle individuelle, à tous les
niveaux. Il est possible qu’une seule vie ne suffise pas pour ce travail. Il se peut que cette
restauration (Tiqoun), doive être réalisée laborieusement, par étapes, au cours de plusieurs
vies et transmigrations appelées – Gilgoulim –
Ce qui nous amène à cette grosse curiosité.
Les trois lettre – Reich – Qoph – Beith – selon l’ordre placé et la ponctuation, forment les
mots ;
– Qavar = Enterrer. Inhumer. Enfouir – – Qabar = Fossoyeur –
– Qévér = Tombe. Tombeau – – Biqer = Contrôle. Critique –
– Raqav = Pourir – – Boqer = Matin –
– Baqar = Lancer (des éclairs) –
D’où il est que ces trois lettres sont le processus de vie et de mort. Parce que ;
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On est – Enterré = Qavar – par le – Fossoyeur = Qabar – dans la – Tombe = Qever – C’est le –
Contrôle et la Critique = Biqer – de la vie passée, pendant que le corps – Pourri = Raqav –
Puis, c’est le – Matin = Boqer – Comme un éclair, la rouaHh est – Lancée = Baqar – vers une
vie nouvelle.
Ces trois lettres ont pour valeur numérique – 200 + 100 + 2 = 302 –
Ce nombre s’écrit – Chin + Beith – Ces deux mots forment le mot – çav = Vieillard – Les deux
mêmes lettres forment également le mot – Chav = Qui Revient –
Le Zohar, nous donne cette explication au sujet de l’âme.
Une tradition nous apprend qu’au moment ou le Saint Béni Soit-il prend l’âme pour la faire
descendre dans le corps, il lui fait de nombreuses recommandations d’observer les
commandements, lui fait traverser 1008 mondes pour lui faire voir la gloire, de ceux qui se
sont consacrés au respect et à la considération de l’homme et dont les âmes, revêtues de
l’habit glorieux d’en haut qui leur donne la même forme qu’avait le corps sur la terre,
contemplent la gloire céleste chaque jour.
Le moment de descendre sur la terre étant arrivé, l’âme élit domicile dans le paradis d’en bas
pendant trente jours pour y voir la gloire des justes.
Elle remonte ensuite, et de là, descend en ce bas monde pourvue de sept couronnes dont la
pare le Roi sacré, elle pénètre dans le corps de l’homme.
Les âmes descendent par milliers à la fois en ce bas monde. Dès le jour qu’elles descendent,
chaque âme est occupée à se familiariser dans le corps qui lui est destiné. Nous ne pouvons
les appeler “Nos Ames” jusqu’à ce qu’elles se soient établies définitivement dans nos corps. Il
faut pour cela 33 jours, ainsi que le dit le Lévitique 12/4 “Puis trente trois jours durant, elle
restera dans le sang de sa pureté”
Pendant les sept premiers jours, l’âme ne reste pas toujours dans le corps. Elle y vient de
temps à autre pour y choisir sa place, comme nous le dit le Lévitique 22/27 « Et il demeurera
sept jours près de sa mère »
Au huitième jour, l’esprit apparaît uni au corps, et ce n’est qu’au trente-troisième jour que
l’âme est établie définitivement dans le corps.
Pourquoi trois jours en plus de trente ?
C’est que les trois jours qui suivent la circoncision, le corps mental de l’enfant est tellement
endolori, que l’âme n’y réside définitivement qu’après ce temps.
Rabbi Eliézer nous explique ainsi la féminité de l’homme.
Il y a des âmes chez qui le mâle et la femelle émanent du coté droit. Il y en a d’autres dont la
partie mâle émane du coté droit et la partie femelle du coté gauche. Cette catégorie d’âmes à
ceci de particulier, que la partie femelle domine sur la partie mâle, de sorte que le mâle né
d’une telle union, a toute les allures d’une femme et ne mérite pas le nom de mâle.
Par contre, le mâle qui descend d’une âme du coté droit, domine sur la partie femelle. Voilà
pourquoi l’écriture dit – Si une femme « enfante » et « conçoit » un mâle –
On peut encore ajouter que les cinq termes désignent l’âme, sont nommés avec une gradation
différente pour chacun d’eux.
– Néphech – est l’âme animale, avec les facultés de pensée, de parole et d’action.
Le Lévitique 17/11 nous dit – Car la – Néphech = Vie – est dans le sang –
De cette Néphech émane les quatre caractéristiques mauvaises, dérivant des quatre éléments
du mal qu’elle contient.
– La colère et l’orgueil : Emanent de l’élément du feu, dont la nature est
de monter.
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– L’appétit des plaisirs : Emane de l’élément de l’eau, celle-ci faisant
croître toutes sortes de plaisirs.
– La frivolité et la raillerie – La vantardise
et le bavardage inutile : Emanent de l’élément de l’air.
– L’indolence et la mélancolie : Emanent de l’élément de la terre.
– Néchamah – est une parcelle de l’Eternel, puisque c’est elle qui fut soufflée dans les
narines d’Adam. Elle est le produit de la pensée et de la sagesse Divine. Elle est – Vivante =
Hhayah – Unique = Yéhidah – elle préside à la vie spirituelle de l’homme = RouaHh –
Il est dit que le siège de l’âme animale = Néphech, est mue principalement par la
passion qui se situe dans le coeur. C’est précisé ; Au ventricule gauche qui est rempli de sang.
Tous les plaisirs physiques, de même que la vantardise, la colère, et autres passions similaires,
ont leur siège dans le coeur d’où ils se propagent dans tout le corps. Montant également au
cerveau afin que l’homme pense, réfléchisse, et médite sur eux.
De même le sang a sa source dans le coeur qui le fait circuler dans tout le corps et tous les
membres.
Quand au siège de l’âme Divine = Néchamah – rattachée à l’intellect ; Il est dans le
cerveau. C’est là qu’elle s’étend à tous les membres, y compris au coeur.
Puis il faut savoir que l’âme Divine et l’âme animale, sont continuellement en lutte pour
s’emparer de la suprématie du corps et de tous les membres, pour gouverner seul l’individu et
le diriger.
Il faut savoir aussi que, les Ames = Néphech, les Esprits = RouaHh, les Ames = Néchamah,
ne sont pas tous égaux. Leur inégalité dépendant de la circonstance, du temps de leur
réincarnation, et de leur venue en ce monde.
