Essais nucléaires souterrains
sur le territoire français
Rappelons les faits : durant l’été 2000, Jean-Pierre Petit entends lors d’une garden party un directeur du centre nucléaire de Marcoule et ancien directeur adjoint des projets militaires du Commissariat à l’Energie Atomique français, lui confier devant deux témoins que la France “se livrerait sur son propre territoire à des expérimentations nucléaires souterraines, les ingénieurs militaires ayant trouvé le moyen d’atténuer le signal des explosions au point que celui-ci puisse se perdre dans le bruit de fond de la sismicité terrestre”.
Sachant que les essais nucléaires souterrains ont été officiellement interrompus à Mururoa en 1996, J.-P. Petit mène son enquête et découvre que cela serait possible en faisant détoner des charges à grandes profondeur, dans des mines désaffectées. L’idéal selon l’expert géologue consulté, le professeur Louis David, ancien président de la société géologique de France, serait d’opérer dans une mine de lignite, celle-ci absorbant bien les ondes sonores. Ainsi ne seraient perceptibles en surface que les basses fréquences et les infrasons.
Or, depuis plus de 10 ans, “de mystérieuses vibrations” sont perçues par de très nombreux témoins au voisinage de la mine de lignite de Gardanne, près de Marseille.
L’explication officielle est fondées sur des “effondrements de galeries”. Toujours selon le professeur David, cette explication ne tient pas, ceux-ci ne pouvant être perçus que par un témoin situé directement au dessus. L’enquête menée avec le journaliste de Radio France Internationale Jean-Yves Casgha fait émerger le témoignage d’une femme de ménage d’une école de Gardanne, où le CEA vient effectuer des mesures et des enregistrements de radioactivité “en recherchant des fuites de radon“. Encore une impossibilité géologique : le terrain, datant de l’ère secondaire, est trop récent pour que se manisfeste la moindre radioactivité. Interrogé, le CEA répond à J.-Y. Casgah “qu’il s’agit de mesures effectuées ici et là, au hasard, dans le territoire français“. Peu crédible.
Enfin, un sismologue-tectonecticien fait état d’un suivi sismographique de la mine sur plus de 10 années, mettant en évidence plus de vingt phénomènes dont les épicentres ont été déterminés avec une précision de 100 mètres. Ils sont tous dans la mine de Gardanne, à la même profondeur : mille mètre et ont tous la même magnitude absolue : trois. Encore une impossibilité géologique. Les séismes se produisent selon des failles et représentent des relâchements de tensions. Il est impossible donc que dans une même région se produisent des séismes à la même profondeur, comme il est statistiquement impossible qu’une région présente des phénomènes sismiques de même magnitude à 0,1 points près.
J.-P. petit installe donc sur son site un dossier où il présente ces faits. Antoine Giudicelli, impliqué, porte plainte contre lui en correctionnel pour diffamation, prétendant n’avoir jamais tenu ces propos.
J.-P. Petit a deux témoins : sa femme et un ancien pilote de Concorde : André-Jacques Holbecq. Mis en difficulté lors du procés, A. Giudicelli modifie en pleine séance son témoignage. Au départ il avait prétendu, étant astreint au très secret défense, niveau “Vulcain” (le plus haut niveau français), n’avoir rien dit du tout. Là, il tente d’évoquer des propos qu’il aurait tenu sur des expériences différentes, menées dans un contexte civil dans une université de Bordeaux.
J.-P. Petit s’incrit aussitôt en faux en lui rappelant ses déclarations précédentes.
Dans la suite de ce procès, qui durera 3 heures, se trouve évoqué le “projet Mégajoule”, un projet d’installation à Bordeaux d’un banc de simulation axé sur la fusion par laser. J.-P. Petit montre que ce projet est fallacieux, rappelle que les spécialistes estiment les chances de succés (premiers essais programmés pour 2008) à une sur dix.
J.-P. Petit estime que Mégajoule est un “projet-écran” destiné à cacher la poursuite d’expériences nucléaires souterraines dans le territore français, de même ajoute-t-il, qu’il est convaincu que Russes et Américains mènent une politique semblable d’essais nucléaires furtifs sur leur propre territoire. Il explique que ces expériences sont “vitales” pour la défense nationale française, un des buts étant de mettre au point des alimentations électriques hyper-puissantes destinées aux “armes à énergie dirigée”, essentiellement des armes à micro-ondes, intensivement étudiées dans tous les pays technologiquement développés.
J.-P. Petit précise que la région de Gardanne étant à forte sismicité et parcourue par des courants d’eau souterrains, une fissuration d’une poche contenant des résidus nucléaires pourrait entraîner une pollution irréversible des nappes phréatiques, voir de la mer Méditerranée.
Or, depuis plus de 10 ans, “de mystérieuses vibrations” sont perçues par de très nombreux témoins au voisinage de la mine de lignite de Gardanne, près de Marseille.
L’explication officielle est fondées sur des “effondrements de galeries”. Toujours selon le professeur David, cette explication ne tient pas, ceux-ci ne pouvant être perçus que par un témoin situé directement au dessus. L’enquête menée avec le journaliste de Radio France Internationale Jean-Yves Casgha fait émerger le témoignage d’une femme de ménage d’une école de Gardanne, où le CEA vient effectuer des mesures et des enregistrements de radioactivité “en recherchant des fuites de radon“. Encore une impossibilité géologique : le terrain, datant de l’ère secondaire, est trop récent pour que se manisfeste la moindre radioactivité. Interrogé, le CEA répond à J.-Y. Casgah “qu’il s’agit de mesures effectuées ici et là, au hasard, dans le territoire français“. Peu crédible.
Enfin, un sismologue-tectonecticien fait état d’un suivi sismographique de la mine sur plus de 10 années, mettant en évidence plus de vingt phénomènes dont les épicentres ont été déterminés avec une précision de 100 mètres. Ils sont tous dans la mine de Gardanne, à la même profondeur : mille mètre et ont tous la même magnitude absolue : trois. Encore une impossibilité géologique. Les séismes se produisent selon des failles et représentent des relâchements de tensions. Il est impossible donc que dans une même région se produisent des séismes à la même profondeur, comme il est statistiquement impossible qu’une région présente des phénomènes sismiques de même magnitude à 0,1 points près.
J.-P. Petit a deux témoins : sa femme et un ancien pilote de Concorde : André-Jacques Holbecq. Mis en difficulté lors du procés, A. Giudicelli modifie en pleine séance son témoignage. Au départ il avait prétendu, étant astreint au très secret défense, niveau “Vulcain” (le plus haut niveau français), n’avoir rien dit du tout. Là, il tente d’évoquer des propos qu’il aurait tenu sur des expériences différentes, menées dans un contexte civil dans une université de Bordeaux.
J.-P. Petit s’incrit aussitôt en faux en lui rappelant ses déclarations précédentes.
J.-P. Petit estime que Mégajoule est un “projet-écran” destiné à cacher la poursuite d’expériences nucléaires souterraines dans le territore français, de même ajoute-t-il, qu’il est convaincu que Russes et Américains mènent une politique semblable d’essais nucléaires furtifs sur leur propre territoire. Il explique que ces expériences sont “vitales” pour la défense nationale française, un des buts étant de mettre au point des alimentations électriques hyper-puissantes destinées aux “armes à énergie dirigée”, essentiellement des armes à micro-ondes, intensivement étudiées dans tous les pays technologiquement développés.
J.-P. Petit précise que la région de Gardanne étant à forte sismicité et parcourue par des courants d’eau souterrains, une fissuration d’une poche contenant des résidus nucléaires pourrait entraîner une pollution irréversible des nappes phréatiques, voir de la mer Méditerranée.