INES
(Identité Nationale Electronique Sécurisée)
PROJET DE CARTE NATIONALE D’IDENTITE ELECTRONIQUE
FICHAGE
ATTEINTE A LA VIE PRIVEE
……..
AU DELA DE L’IMMAGINATION
AU DELA DE LA FICTION
FAIRE CROIRE A LA POPULATION QU’ELLE EST LIBRE EST LA PIRE DES ATTEINTES A LA LIBERTE ELLE-MEME
Le 11 avril 2005, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a donné son accord au projet Ines (Identité nationale électronique sécurisée) lors d’un comité interministériel. Ce projet serait mis en application en 2007 pour les cartes d’identité. Double nouveauté, la carte d’identité électronique sera obligatoire et payante.
Alors encore ministre de l’Intérieur, Dominique de Villepin expliquait dans France-Soir du 12 avril : « Il y aura deux identifiants biométriques : le premier, ce sont les empreintes digitales, le second la photo numérisée. Et on n’a pas exclu, dans le futur, la possibilité de rajouter un troisième identifiant si cela devenait nécessaire, qui pourrait être l’iris de l’œil. » Le ministre estimait qu’avec Ines le coût des nouveaux documents produits sera de 205 millions d’euros par an. Les éléments biométriques seront contenus dans une “puce” insérée dans la carte d’identité. Cette puce contiendra l’état-civil du titulaire, sa photo d’identité et deux empreintes digitales numérisées. L’ordinateur qui centralisera les informations « aura en mémoire, pour chaque citoyen, les empreintes digitales de six doigts » (Figaro-Magazine, 25 mars 2005).
Dans l’annonce officielle, il était précisé que « suite à l’aval du Premier ministre à l’issue du comité interministériel du 11 avril consacré à ce dossier, le ministre de l’Intérieur souhaite ’la mise en place du passeport biométrique en septembre 2005, de la carte d’identité électronique début 2007’. (…) La carte d’identité ’devrait devenir obligatoire au terme d’un délai rapide, de l’ordre de cinq ans” et “sera payante. C’est le prix de la sécurité’. »
Le feu vert donné à Ines dès le 11 avril 2005 faisait peu de cas du débat pourtant confié par le ministre de l’Intérieur au Forum des droits sur l’Internet (FDI), puisque ce débat aurait dû avoir lieu jusqu’au 30 avril selon la propre lettre de mission de Dominique de Villepin. Le débat s’est finalement tenu jusqu’à fin mai-début juin.
Apparemment, la précipitation avec laquelle a été annoncé l’accord à Ines, avant même la fin de la consultation publique, montre l’importance réelle donnée à « l’opinion publique » : un débat de façade pour une décision déjà prise. Cette précipitation est d’autant plus choquante que ce projet soulève de nombreuses interrogations et inquiétudes.
FICHAGE DE LA POPULATION :
ETRE OU NE PLUS ETRE…
Titre d’identité et déclaration de domiciliation obligatoires : du jamais vu depuis la Libération !
Dire que ce document est destiné à lutter contre les fraudes ou les entreprises terroristes est un mensonge.
Présenter cette carte comme un outil commode facilitant les transactions électroniques, administratives ou commerciales, est un leurre.
Un tel projet met en cause une société dans laquelle l’identité reste fondée sur un principe déclaratif, au profit d’une conception de l’identité imprimée dans l’intimité biologique. Il nous propose l’abandon d’une présomption de confiance mutuelle au profit d’une généralisation de la suspicion.
La Carte Nationale d’Identité Electronique fonctionne sur le mode des ondes radios et du contrôle à distance sans contact. N’importe quel personne possédant le matériel nécessaire à cette lecture pourra rentrer dans la vie d’un individu sans qu’il le sache.
Les ondes radios permettront également, entre autre de situer un individu très précisément ou qu’il soit. Ceux-ci relève d’une atteinte à la liberté de circuler des individus… et une atteinte à la vie privée.
Ce document serait « payant » et « obligatoire » pour tout citoyen âgé de plus de 12 ans
Le ministère de l’Intérieur compte aussi centraliser et stocker ces données dans trois grands fichiers nationaux : l’un pour les empreintes digitales, l’autre pour les photographies, le dernier pour les titulaires de documents d’identité. Sans compter un fichier d’état civil exhaustif qui comporterait aussi les domiciles.
Auditionné par la Cnil sur ce projet Ines, le magistrat honoraire Louis Joinet, lui-même ancien de la Cnil ayant enquêté sur le fichier des juifs, a souligné « le danger de tels fichiers informatisés de populations avec les adresses qui, s’ils avaient existé entre 1940 et 1945, n’auraient pas permis à des juifs d’échapper aux rafles ».
Me Alain Weber pour la Ligue des droits de l’homme (LDH) ne considère pas « comme une garantie la prétendue séparation de ces différents fichiers aux mains de l’Etat. Il y a des risques évidents d’interconnexion ».
Alex Türk, président de la Cnil, s’est déclaré hier « préoccupé » par la « constitution de bases centrales, par la traçabilité possible par les empreintes de nos concitoyens et par les autres usages éventuels » de ces fichiers à des fins policières.
« COMMENT LES AUTORITES ARRIVENT À FAIRE ACCEPTER DE TELLES CHOSES SANS SUCITER D’INQUIETUDES ? »
CREER UNE SITUATION DE CRISE AFIN DIMPOSER EN DOUCEUR DES SOLUTIONS QUI EN D’AUTRES SITUATIONS AURAIENT SUCITES L’INDIGNATION DE TOUS.
DEPUIS DES DECENIES LA PRESSE, LA TELEVISION ET LE CINEMA NOUS ONT CONDITIONNES A CA. ET CE N’EST QUE LE DEBUT.
Depuis les attaques terroristes du 11 septembre 2001 à New York, les Etats-Unis et l’organisation de l’aviation civile internationale exigent des visiteurs étrangers des passeports avec un élément biométrique, une photographie numérisée.
Jusqu’aux attentats du 11 septembre, le spectre de Big Brother prenait essentiellement deux grandes figures. D’une part, la technologie dite des cookies, petits fichiers envoyés par des sites web afin d’améliorer l’interactivité, et, éventuellement, d’effectuer une traçabilité, d’autre part, le programme anglo-saxon d’espionnage des télécommunications connu sous le nom de code d’Echelon.
Depuis, la surveillance et le fichage se sont considérablement banalisés. Plus personne ou presque ne parle plus des cookies, peu de gens savent que nombre de virus informatiques font dans l’usurpation d’identité, ou servent de chevaux de troie, et 70% des ordinateurs de l’un des principaux FAI américains sont truffés de spywares, logiciels espions permettant de nourrir les bases de données des “profilers” du marketing plus ou moins direct. Afin d’améliorer la sécurité des PC, Microsoft envisage pour sa part d’en prendre le contrôle, à distance.
DE LA PROTECTION DES CITOYENS FACE AU FICHAGE ADMINISTRATIF…
21 mars 1974 : la révélation par le quotidien le Monde du projet SAFARI fait scandale. Les services de Jacques Chirac, alors ministre de l’intérieur, veulent en effet instituer un identifiant unique pour interconnecter les données de cent millions de fiches, réparties dans quatre cent fichiers, au sein d’un “Système Automatisé pour les Fichiers Administratifs et le Répertoire des Individus” (SAFARI).
Le scandale est tel que le gouvernement crée une “Commission Informatique et Libertés”, qui débouche en 1978 sur la loi du même nom, et la CNIL : le souvenir de l’utilisation de ce genre de fichiers du temps de la Collaboration est tel qu’il est hors de question de laisser l’Etat mettre en place un tel fichage généralisé de la population.
La loi s’applique principalement aux traitements mis en place par l’Etat, qui ne peuvent être mis en place que suite au vote d’une loi ou par acte réglementaire, et autorisation de la CNIL, les autres traitements -privés- étant soumis à une procédure de déclaration.
NE PAS RECOMMENCER LES ERREURS DU PASSE
Il est encore temps de réagir, le projet INES est avancé mais c’est toujours en projet ! Les anglais n’ont jamais eut de carte d’identité, et le débat est tellement enragé en Angleterre que le gouvernement a du reculer et stopper la carte d’identité.
Refusons et opposons nous au fichage et à la carte d’identité INES et faisons nous entendre, bien sur, les débats sont truqués, et les messages sur le forum des débats Internet censurés, un peu comme pour le referendum à l’Europe ou les contestataires sont jugés rétrogrades et ou les opposants sont censurés sur les grands médias !
Rappelons nous qu’IBM équipait et gérait les ordinateurs des camps de concentration nazis avec des fiches pour chaque prisonnier et suivant les traitements qui leur étaient infligés mais qu’alors le contrôle informatisé de la population est aussi passé par des questionnaires anodins ou l’on notait des informations sur les personnes. voir le livre IBM et l’holocauste, d’Ewin Black(article) ainsi que le film “the corporation”.
Rappelons nous que la police française oeuvra main dans la main avec la gestapo, il n’y a pas si longtemps que cela, en fichant ceux qui étaient gênants et en envoyant à une mort certaine des enfants et des adultes.
REPONDRE PAR LE SILENCE LORSQU’ILS DEVRAIENT PROTESTER, TRANSFORME LES HOMMES EN LACHES.
Quel est le but, la finalité de ce projet. Le terrorisme mondiale, est une invention du Pouvoir en place qui permets de contrôler la population sans que celle-ci ne proteste.
Le véritable but je le crains échappe aux consciences. Il a été banalisé depuis des décennies et même parfois tourné en dérision. Aujourd’hui celui qui ose évoquer ce sujet sans le contrôle des médias est un fou. Il est tourné en dérision et tout le mon acquiesce avec un grand sourire, celui de l’ignorance.
Réveillez vous. Le pouvoir va franchir les derniers obstacles qui le séparent du contrôle officiel de votre destin et de vos vies. Il sera hélas bientôt trop tard pour réagir car les consciences sont engourdies. Notre système de pensée nous est dicté jour après jours dans les média.
Le fichage, le contrôle des populations et des naissances existent depuis des décennies. Pour tous c’était de la fiction, demain ça sera la réalité.
REAGISEZ