Cet article est Extrait du site : Meninblack2-lefilm.com
Lorsque les fans du film et les extra-terrestres se sont rencontrés et ont convenu de se rencontrer discrètement, à l’abri des regards, ce week-end du 4 juillet de l’été 1997, l’acronyme discret MIB a rapidement été entendu par tous comme étant le titre de l’un des plus grands films de l’histoire de Columbia Pictures, comme la plus forte entrée jamais enregistrée un 4 juillet dans toute l’histoire du cinéma.
Le film original Men In Black’ a dégagé un bénéfice brut de plus de 587 millions de dollars à travers le monde (plus de 250 millions aux Etats-Unis), avec des ventes atteignant près de 85 millions de dollars en seulement 5 jours, faisant du film le plus grand succès de l’année 1997. Le public venait de découvrir les agents Jay et Kay, deux policiers intergalactiques d’élite chargés de surveiller l’activité extra-terrestre sur Terre pour le compte d’un service secret qui a pour mission de faire respecter la loi mais qui n’existe pas officiellement – les Men In Black.
Men In Black II conte une nouvelle fois les aventures de ces deux gardiens de la nébuleuse aux portes de notre chère planète, juste à temps pour raconter l’histoire de la plus grande menace de la survie de la Terre.
Pour Men in Black II, Columbia Pictures et Amblin Entertainment ont réuni le réalisateur Barry Sonnenfeld, les producteurs Walter F. Parkes et Laurie MacDonald, les acteurs Tommy Lee Jones, Will Smith et Rip Torn, auxquels se sont ajoutés Tony Shalhoub et les nouveaux venus dans la distribution Lara Flynn Boyle, Johnny Knoxville et Rosario Dawson. Le scénario est signé Robert Gordon et Barry Fanaro, d’après une histoire de Robert Gordon. Le producteur exécutif est Steven Spielberg et le co-producteur Graham Place. MIB est inspiré des bandes dessinées de Lowell Cunningham, the Malibu Comic book.
Rick Baker, maintes fois primé aux Academy Award®, est le Superviseur des effets spéciaux maquillage pour les extra-terrestres. Il est l’auteur d’une collection exotique d’émigrants interplanétaires créés par Cinovation Studios Crew et par une équipe de Industrial Light & Magic déjà récompensée, dirigée par Ned Gorman et John Berton. Lori J. Nelson a produit les effets visuels du film qui a bénéficié également des équipements de Rhythm & Hues Studios primé aux Award, de Sony Pictures Imageworks et de Pacific Title Digital et Tippett Studio. Ont également participé à la réalisation du film, Greg Gardiner, le directeur de la photographie, Bo Welch, le chef décorateur et Mary E. Vogt, la chef costumière. Les directeurs de la publication sont Steven Weisberg et Richard Pearson et la musique est signée Danny Elfman.
Men In Black II sortira aux États-Unis le 3 juillet 2002 avant d’attaquer les autres planètes. Le film a été classé PG-13 par la MPAA en raison de ses scènes d’action violentes et de son humour parfois caustique.
Dans Men in Black II, outre le retour des agents MIB Z, J et Z, on pourra aussi retrouver une partie des extraterrestres préférés du réalisateur.
?Lorsque vous produisez la suite d’un film, le plus difficile est de réutiliser ce que le public avait tant aimé dans le premier,? commente Sonnenfeld. ?En plus de Tommy et de Will, nous avons conservé le rôle de Jeebs, l’alien qui tenait la boutique de prêteur sur gage. Frank le carlin est également de la partie et son rôle est tenu par le même carlin de la première version (Mushu). Les Worm Guys (Les vers) qui avaient un petit rôle ont désormais un rôle beaucoup plus étoffé dans cette partie. J’adorais ces types car ils étaient tout sauf politiquement corrects. Ils fumaient, prenaient de longues pauses au travail et ils étaient vraiment écoeurants. C’est pour cela qu’ils sont à nouveau présents.?
L’idée des Worm Guys n’est venue qu’après coup dans la version originale. Ils étaient déjà présents dans notre esprit avant que nous sachions vraiment quoi faire d’eux.
?Barry finissait le tournage de Get Shorty et nous étions dans la phase de conception de MIB,? se souvient Rick Baker. « J’étais entouré d’une équipe qui n’était pas très occupée car elle attendait que les autres dessins soient approuvés. Alors je leur ai dit, « Faisons quelque chose de très mince dont on pourra ensuite faire une espèce de marionnette rock. » C’est comme cela que nous les avons sculptés sans que Barry ou Steven Spielberg ou encore Walter Parkes ou Laurie MacDonald n’interviennent car ils étaient tous occupés à choisir tel ou tel dessin et à les mettre de côté pour le film.
« Alors que le scénario était en cours d’écriture, il y avait une scène dans laquelle ils pensaient ajouter un coin café dans les quartiers généraux de MIB et Barry a lancé, « On a besoin d’extra-terrestres par ici. Qu’est ce qu’on peut faire ?? J’ai un peu hésité car il n’avait pas participé à leur élaboration mais je lui ai finalement parlé de ces hommes vers et’. il les a adorés !?
Tandis que des anciens rôles très populaires ont gagné en densité dans le nouveau MIB, de nouvelles créatures ont fait leur entrée dans MIBII et tiennent des rôles très importants. C’est notamment le cas des siamois de Serleena joués par Johnny Knoxville. Ce fut l’un des rôles les plus difficiles à mettre en scène.
?Johnny joue le rôle des deux têtes. Au moment de leur création, nous songions à Johnny et moi pour leur prêter la voix,? déclare Sonnenfeld qui a précédemment travaillé avec Johnny sur le tournage de Big Trouble. ?Rétrospectivement, ce fut un cauchemar car on ne pouvait tourner qu’une seule tête à la fois. Après des semaines de travail, il fallait la modifier puis tourner la seconde tête sur écran bleu. Johnny devait jouer sans l’autre tête, sans fixer le moniteur pour éviter les reflets sur l’écran bleu.
Charlie est un petit homme ignoble et mesquin alors que Scrad serait plutôt le gentil. Mais je dois dire que Johnny a été un formidable acteur, quelque que soit le personnage qu’il interprétait.?
Les cinéastes ont interrogé Baker sur la ménagerie des extra-terrestres de MIBII. Parmi les créations animatroniques de Baker, outre les Worm Guys, on notera Flap Jack, Split Guy, Squid Guy, One Eye Guy et Robo Squid.
En créant le personnage de Jeebs pour l’acteur Tony Shalhoub, et Jarra, le voleur d’ozone condamné, pour l’acteur John Alexander, le maquillage de Baker et les costumes de Mary E. Vogt ont transformé des hommes (et des femmes) en monstres. C’est le cas notamment pur les personnages de Pineal Eye (Kevin Grevioux), de Mosh Tendrils (Derek Mears), de Bird People (Jeremy Howard, Mary Stein), de Eye Guy (William E. Jackson), de Dog Poop (Sonny Tipton), de Corn Face (Michael Garvey) ou encore de Joey (Doug Jones).
« Ne sous-estimez pas la puissance de gros pistolets cool, de costumes noirs et de lunettes de soleil, » déclare Parkes lorsqu’il explique l’énorme impact culturel et durable qu’a provoqué le film. « Il s’agit de quelques mythes américains. Ajoutez-y des flingueurs, des agents du FBI et un soupçon de James Bond. Ce sont les armes et l’uniforme des policiers de rue avec que nous, les cinéphiles, recherchons. Les Men In Black ont ce je ne sais quoi en plus par rapport à tout ce que nous attendons de nos héros. »
Vous ne trouverez nulle part ailleurs ce plus que dans l’armement des MIB. Pour la création des armes de Men in Black II, nous nous sommes inspirés en partie du nouveau chef de l’organisation top secrète.
« C’est toujours difficile de créer de nouvelles armes car il en existe déjà tellement, » déclare le chef décorateur Bo Welch. « elles doivent paraître faciles à utiliser et en même temps avoir une forme unique. De plus, elles doivent être parfaitement adaptées au personnage et à la situation.
« Dans ce film, nous avions déjà décidé que le style du personnage de Will Smith serait plus soigné par rapport au personnage de Tommy Lee. Nos créations devaient ainsi refléter la personnalité de l’agent J, depuis la montre qu’il porte aux armes qu’il utilise. Celles-ci doivent tout simplement être plus dans le vent. »
Le bon vieux Noisy Cricket est lui aussi de retour mais on compte de nouveaux modèles, parmi lesquels le Blue Light Gun, le Proton Detonator Launcher, le Three Barrelled Gun et le Really Big Bazooka
Une autre influence de l’agent Jay se situe au niveau automobile de MIB. Dans le premier MIB, Jay méprisait le style de la Ford LTD de Kay. Cette fois-ci, l’agent Jay ne critiquera plus cette voiture car on le verra désormais au volant d’une Mercedes, modèle E-500 2003.
Un autre élément culturel fait son apparition dans MIBII, qui va plaire à tous les enfants âgés de 8 à 80 ans, c’est la garçonnière des Worm Guys, un appartement si cool que même Sinatra et le Rat Pack en seront verts d’envie… si ce n’est qu’il a été conçu pour des créatures ne mesurant pas plus d’1 mètre !
« L’un de mes décors préférés est la garçonnière des Worm Guys dont Bo (Welch) est l’auteur,» déclare Sonnefeld. « Dans le premier film, nous n’avons jamais vu les vers hors du site de MIB. Dans cet épisode, nous entrerons réellement chez eux, dans leur appartement très sixties. On y trouvera une moquette épaisse, deux étages, un coin de feu romantique, beaucoup d’alcool, une baignoire chaude, beaucoup de chrome, tout ceci sur fond de musique jouée par un instrument en cuivre de Tijuana. Tout cela pour créer la réplique d’une garçonnière très Tom Jones.
« Leur appartement dispose également de plafonds très bas, à environ 1m 50 du sol, au lieu des 2m40 ou 2m70 habituels. Tommy et Will mesurent tous deux plus de 1m80. C’est pourquoi, lorsque les agents Jay et Kay rendent visite à ces vers dans un si petit décor, on frise la comédie.»
Alors que MIB est devenue la preuve « celluloïde » qui confirme la maxime « Ne jamais sous-estimer le pouvoir de gadgets cool et de Rayban », MIB II pourrait même déclencher un nouveau phénomène de mode, qui toucherait un public auquel on ne penserait pas, dont il faudrait des années pour s’en remette.
Donc, que les conservateurs et tous ceux qui nourriraient déjà des idées préconçues soient prévenus : Men in Black II est plus qu’une énième suite donnée à un film.
Les Men in Black sont de retour – avec classe.
Le monde de la mode est averti.
Et la vermine intergalactique peut trembler !