HAARP : Formation d’un collectif
Lu sur Indymédia Paris : “Un certain nombre d’entre nous avait appris via Indymedia, l’existence du projet étasunien, HAARP. Quelques-uns voulaient former un collectif citoyen pour informer le « grand public » et nos chers « médiarques ». Le précédent appel n’avait rien donné de concret : après quelques échanges sur les carences du serveur no-log.org, un débat entre pro-chemtrails et non-chemtrails avait eu lieu. Je sais que l’actualité se porte plutôt sur la Bolivie (et je ne peux malheureusement pas aller au rassemblement de soutien) mais il me semble que HAARP est aussi un sujet d’intérêt dangereusement oublié par ces « médiarques » et qu’un collectif citoyen est plus que nécessaire pour informer un maximum de personnes qui n’ont pas l’info alternative.
Qu’est ce que le projet HAARP ?
Sur un site du ministère de la défense étasunien, à Gakona, en Alaska, l’US Navy et l’US Air Force ont entrepris de construire en 1993 une station de recherche ionosphérique active : c’est le projet HAARP, initiales de High Frenquency Active Auroral Research Program. L’ionosphère revêt un intérêt stratégique, tant d’un point de vue civil que militaire. Réfléchissant les ondes radios, elle est indispensable aux communications. Zone d’ionisation, son état influence aussi notoirement notre climat. Dès lors, agir sur cette couche provoque inévitablement des changements d’importance. Selon les déclarations des politiques, HAARP n’est qu’une base de recherche sur l’ionosphère comme il en existe d’autres dans le monde. Cependant, d’autres documents militaires officiels font mention de HAARP, comme faisant partie intégrante du R.M.A. (Revolution in Military Affairs), processus d’« adaptation » de l’armée étasunienne au XXIe siècle, démarré début 1990.
Les applications de HAARP en tant qu’arme non-létale existent véritablement. Tout d’abord, dans un contexte de conflit, en perturbant l’ionosphère par des ondes de haute ou basse fréquence et de grande amplitude, les communications ennemies qu’elles soient terrestres, aériennes ou navales seraient brouillées. De même, les satellites dont la liaison terre-espace dépend de l’état de l’ionosphère, seraient inutilisables et les guidages de missiles gênés. En sondant grâce à des ondes de basses fréquence, il serait, d’autre part, possible de détecter des bases sous-terraines. HAARP s’inscrit aussi dans le cadre de l’Environmental Warfare (guerre climatique) qui intéresse les États-Unis depuis les années 50. En effet, en transférerant de l’énergie dans l’ionosphère à certains points du globe, HAARP aurait les moyens de bouleverser le climat d’une nation inamicale et de déréguler son économie. Au contraire, il serait aussi possible de dégager le ciel pour faciliter des opérations aériennes. Cependant, toutes ces applications ne semblent pas opérationnelles, pour l’instant, mais elles font l’objet de recherches dans le cadre de la Future Warfare (guerre de l’avenir).
L’utilisation de techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles est interdite par la Convention ENMOD de 1977, signée par les États-Unis en 1979. Il est vrai, rien n’empêche la recherche pure ; HAARP n’est donc pas illégale, seules ses éventuelles applications militaires climatiques hostiles seraient interdites.
Formation d’un collectif
Considérant que le programme HAARP mérite une connaissance plus large du public et que l’ignorance de ses applications potentielles ou à-venir n’est pas souhaitable, il serait très intéressant de former un collectif citoyen pour établir un rapport que l’on enverra à un certain nombre de médias, d’associations et d’ONG. En 1999, un rapport de la commission européenne (voir lien ci-après) « considère que le projet HAARP (High Frequency Active Auroral Research Project), en raison de son impact général sur l’environnement, pose des problèmes globaux et demande que ses implications juridiques, écologiques et éthiques soient examinées par un organe international indépendant avant la poursuite des travaux de recherche et la réalisation d’essais ; déplore que le gouvernement des États-Unis ait à maintes reprises refusé d’envoyer un représentant pour apporter un témoignage sur les risques que comporte pour l’environnement et la population le projet HAARP », et déclare : « L’opinion publique ignore pratiquement tout du projet HAARP et il est important qu’elle soit mise au courant. ». C’était en 1999 !
Étudiant en Sciences de la Matière à l’USVQ de Versailles, j’ai choisi avec 2 autres personnes, HAARP comme sujet d’étude dans le cadre d’un PSP (Projet scientifique ou Professionnel). Je dois rendre un rapport (de 15 pages) le 1er décembre 2003 et le présenter oralement en janvier 2004. Rien n’empêchera, bien évidemment, de poursuivre les investigations après cette date. Le rapport du collectif citoyen, signé comme tel, sera d’ailleurs très certainement différent (en quantité et en maquette) de celui que nous présenterons au jury universitaire.
Le Collectif
À l’heure actuelle, il n’est pas formé et je n’ai pas les connaissances techniques et informatiques pour le faire. Je convie donc toute personne qui aurait une idée de comment procéder à me contacter. Il serait bien d’organiser une mini-communauté (autogestionnaire ?), qui serait chargée d’écrire ce rapport qui, une fois terminé, sera envoyé à certaines chaînes de télévisions, radios, journaux, associations, ONG… dont le silence sur ce sujet est insupportable. J’invite toutes les personnes intéressées à me contacter à sebp@no-log.org. ICI !.
Ce collectif est ouvert à tous. Les personnes ayant des connaissances en climatologie, en physique (ondes, électromagnétisme…), dans le domaine militaire (armes non-létales, guerre climatique), juridique, historique etc., défense de l’environnement, les personnes parlant bien anglais et prêtes à traduire, sont particulièrement bienvenues.
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Informez-vous :
Certains d’entre vous auraient envie de chercher directement sur Internet en tapant « mot-clé : HAARP » sur un moteur de recherche quelconque. HAARP étant un sujet très peu connu du grand public, il est souvent mentionné par des sites conspirationnistes, mélangeant OVNI, chemtrails (traces d’avions toxiques dans l’air) et petits hommes verts avec le projet HAARP. Il n’est pas interdire dans sa vie privée de croire aux extra-terrestres mais il est évident que le rapport à écrire se refuse à des extrapolations ou mélange de ce genre.
Les sources les plus sûres et à consulter en premier pour ceux qui veulent s’informer sont les suivantes :
Rapport de 1998 du Grip : Le programme HAARP – Science ou désastre ?
Rapport du parlement européen de 1999 (doc suivant)
(Word, 33 ko)