J’ai fait ce poème dans une forêt, au pied d’un arbre, un jour où tout allait mal dans ma vie. La forêt est pour moi un refuge, mon refuge, j’y suis bien, j’y suis seul… Il n’y a pas plus reposant que ce lieu enchanteur, source de nombreuses légendes. Voici donc en son honneur mon modeste poème. J’éspère qu’au travers de celui ci vous comprendrait mon message.
bragi
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Forêt, sanctuaire de l’existence,
Tu es l’havre de païx où souffle le silence.
Tes colonnes soulevaient par la terre et le temps,
Viennent se sceller aux rocs et agripper le vent.
Les bruissements des branches comme tant de bras levés,
Des serviteurs qui penchent comme pour mieux implorer.
C’est la douce musique rythmée par les saisons,
Qui projette en ces lieux cette éternelle chanson.
Je sens vibrer l’essence aux creux de ces piliers,
Comme un flôt de substances, une verte saignée
Une source intèrieure, une veine, une artère
Qui fait battre le coeur de cette divine mère.
Ses fidèles sont les nymphes, les elfes et les esprits
Je viens les vénérer et en son sein je prie
En espérant passer le seuil de ta maison,
Je te prie Oh ! forêt d’appaiser mes passions.
Respirons les effluves exaltant nos idées,
Mêlons l’odeur du vent à nos nobles pensées,
Remplissons nos poumons de cet encens de pins
Laissons nous transporter par l’union des parfums.
Gnomes, Farfadets et lucioles, habitants des forêts
Ecoutez mes paroles, car j’espère vous trouver.
Je suis ce ménestrel, je suis ce doûx poète,
Qui, vous lance cet appel, des rêves pleins la tête.
Voici l’ entre deux mondes, je l’apperçois enfin
Entre ciel et enfers, entre joie et chagrin,
Quelques fois emplie d’ombre ou percé de lumière,
Forêt, deviendra tombe quand je serai poussière.
bragi